Ici, on ne parle que de chansons en français. La musique et ses mots sont à l'honneur sur L'instant Musique d(e)' A(à)Z !
Auteur : AZ
Passionnée d'écriture et de musique, je suis également auteur de livres/calendriers/agendas aux Editions Larousse et Co-Créatrice de "Tu Peux Pas Comprendre, T'es Pas Un Chat" !
Ce nom ne vous dit peut-être rien, c’est normal, P.R2B débarque sur la scène française mais pourrait bien se trouver une petite place pour se frayer un chemin grâce à ce single sorti aujourd’hui, accompagné de son clip.
Je vous propose de découvrir le clip de « La chanson du bal » qui pourra rendre curieux certains d’entre vous quant au fait de découvrir un potentiel EP ou album à venir.
Alors que ce vendredi, le nouvel album de Laurie Darmon doit sortir, j’ai eu l’envie de vous faire découvrir un peu plus, voire complètement, l’univers de celle-ci.
C’est en 2015 que Laurie Darmon débarque avec un premier EP baptisé très simplement « Mesure première ». C’est encore timide, c’est encore à approfondir, mais l’on sent rapidement un fort potentiel artistique derrière les thématiques que la chanteuse propose.
Mon premier coup de cœur s’intitule « L’envie d’écrire », qui aborde avec délicatesse le rapport aux mots, au besoin de poser sur du papier tout ce qui peut tourmenter un esprit. Mieux qu’un très long texte à ce sujet, je vous propose de découvrir les mots que Laurie Darmon a choisi elle même pour se faire.
L’année suivante, Laurie Darmon réitère avec un second EP. Nous sommes en 2016 et « Mesure seconde » se dévoile au travers de 5 nouveaux titres. On reste dans le même univers avec ce même ressenti d’un potentiel qui s’éveille peu à peu.
Pour illustrer cet EP, j’ai choisi le morceau intitulé « Bonjour tristesse » qui, contrairement au titre évocateur, ne vous fera pas sombrer en tragique dépression. Je vous laisse juger.
Mais c’est avec « Rupture » que l’artiste commence à réellement jongler avec le pouvoir des mots.
2017 marquera ensuite un premier véritable tournant. Cette fois, Laurie Darmon se livre, déballe ses tripes, et raconte un passé tourmenté, des failles, des blessures, des doutes. C’est en dévoilant le titre « Février 91 », qui fait littéralement le bilan des années déjà vécues par l’artiste, qu’elle impose complètement un style personnel, sensible et touchant.
C’est sous ce même nom que son premier véritable opus sort, la même année.
Début 2019, Laurie Darmon signe son retour. Après un titre mélancolique, elle décide d’offrir une nouvelle facette de sa personnalité en dévoilant « On bai. » qui, à défaut d’être touchant, donne clairement envie de bouger et d’en découvrir encore plus.
Avec « On Bai », c’est aussi la bonne nouvelle d’un nouvel EP qu’il faut retenir, intitulé « Dévêtue ». Cette fois, Laurie Darmon n’hésite plus à approfondir ses thématiques, surfant entre une pensée moderne, notamment sur des sujets comme la sexualité, une rédaction de texte impeccable et des rythmes entraînants.
En guise d’exemple de ce que l’on peut trouver dans cet EP, en dehors du titre « On Bai. », je vous propose de découvrir « Îles grecques » qui aborde avec intelligence le thème de la jalousie.
Ainsi, après un single déchirant, Laurie Darmon s’impose à présent sur des titres plus solaires. Pour autant, elle n’abandonne pas ses failles puisque, quelques mois plus tard, elle livre « Mai 2018 » qui sonne comme une suite du fameux « Février 91 ». Cette fois, elle y aborde un sujet plus tragique, peu évoqué en musique, et pourtant très personnel puisqu’il fait partie de sa propre histoire : l’anorexie. Inutile, là encore, de développer davantage. Laurie Darmon le fait tellement parfaitement elle même.
Toujours à mi-chemin entre femme fragile et femme qui s’assume, l’artiste a dévoilé, il y a peu, un nouvel single pour préparer la sortie de son nouvel album. « Extase » aborde une nouvelle fois la thématique de la sexualité, sans pour autant tomber dans quelque chose de dégradant, bien au contraire.
Il existe des tas d’autres titres de Laurie Darmon à découvrir, et bien d’autres encore à venir, puisque son nouvel album sortira ce vendredi 24 janvier. L’occasion, sans doute, d’y découvrir de nouvelles pépites musicales.
Ami(e)s amoureux(ses) de musique, chaque vendredi est un peu le meilleur jour de la semaine puisqu’il annonce les sorties albums et singles de tout un tas d’artistes que l’on aiment, ou pas d’ailleurs.
Cette semaine, plusieurs pépites au programme. On va passer en revue les sorties albums de Jeanne Cherhal, Rose ou encore de Stephan Eicher.
Côté singles, il y a également eu de quoi faire entre le nouveau Maëlle, Amoure, Arcadian ou encore TRENTE.
Jeanne Cherhal – L’an 40
Je suis Jeanne Cherhal depuis ses débuts et, comme vous l’imaginez bien, chaque fois que l’artiste sort un nouvel opus, je prends le temps de l’écouter à la recherche de morceaux sympas, voire très sympas. Je dois reconnaître que les deux premiers extraits de ce nouvel album ne m’ont pas tellement convaincue.
Qu’à cela ne tienne, ce n’est pas le genre de chose qui risque de m’empêcher de laisser sa chance à cet opus. Fidèle pour toujours aux artistes que j’apprécie.
Oui mais voilà, je dois bien reconnaître que j’ai terminé l’écoute avec une certaine déception. Jeanne Cherhal signe donc l’album que j’ai le moins aimé de toute sa carrière. Non pas qu’il soit mauvais, loin de là d’ailleurs. Il s’écoute très bien, trop bien peut-être. Il n’a pas su capter mon attention, je suis restée globalement en dehors de ses thématiques, de ses paroles, de ses musiques. Alors non, ce n’est pas un album à jeter, il passe très bien en fond, mais je lui reprocherai de ne pas me donner envie de le réécouter par la suite.
A une exception près ! Oui, heureusement, le titre de fermeture de l’album relève considérablement le niveau pour moi. Après une écoute un poil mollassonne, voilà que la dernière chanson de l’opus « Un adieu » vient briser la monotonie et délivre un très joli texte, une jolie mélodie également. Grâce à ce titre, je conseillerai tout de même de découvrir « L’an 40 » dans son intégralité, car les goûts et les couleurs, cela reste toujours très subjectif.
Stephan Eicher – Homeless Songs
Stephan Eicher fait partie de ces artistes que j’aime beaucoup sans pour autant apprécier l’intégralité de sa carrière. A chaque album, je sais qu’il y aura de quoi me contenter autant que de quoi ne pas attirer mon attention.
J’ai donc écouté avec attention son nouvel opus et je dois dire que j’ai beaucoup aimé. Bon alors, pas tout, comme prévu, mais n’empêche que certains titres se démarquent véritablement. Mention spéciale pour le trio avec Miossec et Axelle Red sur « La fête est finie ».
Je note aussi les morceaux « Toi et ce monde » ainsi que « Prisonnière » comme étant des petites pépites à découvrir.
Rose – Kerosene
Je vous préviens, perte de toute objectivité à partir de maintenant. Alors non, je ne suis pas une fan absolue de Rose même si j’ai de suite accroché sur son univers lorsqu’elle a sorti « La liste ». Oui, depuis le début donc. A chaque album, j’ai suivi ce qu’elle a fait en y trouvant de véritables titres formidables.
J’écoute toujours avec le même plaisir un « Ciao bella », un « Je ne viendrai pas demain » ou encore « Chez moi » , que quand j’ai découvert ces morceaux. Oui mais alors, que pouvait bien proposer Rose pour son nouvel opus ? Une introspection.
Et c’est au détour du second extrait de celui-ci que l’on a pu se rendre compte que le voyage allait être aussi lourd que plein de légèreté, car Rose sait marier les deux avec brio.
Une plongée directe dans ce qu’est la véritable chanteuse, non pas en tant qu’artiste mais en tant que personne. Et là, il n’y a pas à dire, Rose / Keren ne s’est pas loupée. Elle offre un album tout en douceur, allant des plus noirs démons au plus lumineux des espoirs. A écouter dans l’ordre, les titres vous offrent un chapitre précis de la vie de l’artiste et on s’y retrouve. Qu’importe si l’on a vécu ou pas la même chose, au delà de ses propres démons, elle évoque les démons de tout le monde, ou presque.
Ce serait difficile de vous parler de chaque titre individuellement, déjà parce qu’ils sont tous très bons, et surtout parce qu’ils sont intimement liés. Ils précèdent d’ailleurs la sortie d’un livre, qui sera également relié à ces chansons.
Au final, on n’oubliera pas de « toujours secouer la tête ».
Vale Poher et Elisa Erka
Ce sont les deux EP de la semaine que j’ai découvert. Là encore, je n’ai pas tout gardé.
Dans le cas d’Elisa Erka que je ne connaissais pas du tout, à l’écoute des premiers titres de l’EP « Corps météo », je me suis dit qu’il y avait un potentiel, quelque chose, une graine. Suffisamment pour me donner envie d’écouter le reste jusqu’à tomber sur LE morceau intitulé « Pardonne-moi ». Et là, je dois dire que pour moi, tout y est. La voix, la musique et le texte.
Je vous laisse apprécier.
Concernant Vale Poher, je connaissais déjà et son nouvel EP est très sympa, une jolie écoute, agréable. J’en retiens surtout les titres « Jt’avoue » et « Panorama Verlaine ».
Les singles
Côté single, j’ai conservé quelques titres que j’ai trouvé sympas. Pas forcément à écouter en toutes circonstances, ça c’est selon les humeurs, mais voilà ce que j’ai retenu.
Cœur de Pirate – Femme Like U
La majorité d’entre vous devrait l’avoir compris, il s’agit d’une reprise (très modifiée tout de même), de K-maro qui avait rencontré un gros succès avec ce morceau. Je dois dire que la version de Coeur de Pirate m’a plutôt séduite.
Arcadian – Lassitude
Jusque là, Arcadian n’avait jamais réussi à retenir mon attention. Pour le coup, mission accomplie avec le nouveau single « Lassitude » qui me rend curieuse sur l’album à venir. Le titre me fait penser à du L.E.J. au masculin (un peu), et j’adore l’univers de ce groupe féminin justement.
Amoure – Origami
J’avais bien aimé le single précédent « Strasbourg », mais pour le coup, j’ai trouvé « Origami » très frais, léger et dansant. Idéal pour accompagner les soirées entre potes.
Baden Baden – Beach
Ne vous fiez pas au titre de cette chanson, c’est bien un texte en français que vous retrouverez. Baden Baden n’est pas une récente découverte pour moi mais je suis ravie d’avoir un nouveau titre à me mettre sous la dent, d’autant qu’il est juste ce qu’il faut d’enivrant.
Bandit Bandit – Pixel
Dans la catégorie « découverte de la semaine », je vous propose Bandit Bandit que je ne connaissais pas, avec le titre « Pixel ».
Delta – A l’envers à l’endroit
On poursuit dans les découvertes de la semaine avec Delta et le titre « A l’envers à l’endroit ».
Lonepsi & Tsew the kid – relations
On change d’univers parce que je fais partie de ceux qui pensent qu’il y a du bon dans tous les styles et c’est Lonepsi et Tsew the kid qui nous le prouvent avec leur duo sur « Relations ».
TRENTE – Meilleur
TRENTE n’est pas une découverte pour moi, pourtant, chaque nouveau titre en est une tant il peut faire le grand écart entre les styles. Encore une réussite, pour moi.
Maëlle – Le pianiste des gares
C’est le quatrième extrait de son futur album que Maëlle a dévoilé cette semaine. « Le pianiste des gares » s’écoute agréablement, comme les morceaux précédents, même si on n’atteint pas la magie de « Toutes les machines ont un cœur », cela reste très honnête et de bonne production.
La troupe de l’Art Scène Théâtre
Je vais terminer par un petit plaisir personnel. Connaissant personnellement certaines des personnes travaillant autour de ce beau projet, et du fait que le premier titre extrait de leur prochain spectacle a été diffusé ce vendredi, je ne pouvais pas passer à côté en ne vous en parlant pas.
Se tiendra au Zénith de Pau, en mars 2020 (réservations déjà disponibles), un spectacle sur Dracula, sur les airs de Mylène Farmer et Laurent Boutonnat. A cette occasion, le premier titre extrait de ce spectacle est « A-t-on jamais », dans une version toute nouvelle.
Je vous en ai déjà parlé et pour cause, j’aime énormément le travail du groupe français DEMAGO. Il a fallu attendre longtemps pour que celui-ci fasse son retour mais la patience a payé puisque l’EP sorti en début d’année, qui est en fait le premier volet d’un projet en plusieurs étapes, m’a totalement convaincue.
Entre des textes et des sonorités qui ne se contentent pas de rester sur des acquis mais, au contraire, de toujours tenter de se surpasser, DEMAGO est un groupe à ne pas manquer et j’ai eu la chance de pouvoir poser mes questions aux deux protagonistes plein de talent de celui-ci. Je vous propose de découvrir cet échange.
DEMAGO c’est qui ? C’est quoi ? Comment est né votre groupe au départ ?
Demago, c’est Maun et Bleach, la rencontre improbable d’un punk et d’un fou de funk sur les bancs de la FAC d’anglais.
Comment avez-vous choisi le nom de votre groupe ? Pourquoi DEMAGO ?
On a choisi ce nom car c’était pour nous une notion forte, politique, qui s’inscrivait au cœur de la société dans laquelle on évolue. Aujourd’hui d’ailleurs, on s’appellerait plutôt « Populiste » (rires). Ça nous permettait aussi d’avoir du second degré à l’égard de ce que l’on pouvait chanter, d’où cette formule, « chanter sérieusement sans se prendre au sérieux. »
Entre l’album Hôpital et l’EP Au cœur de l’atome, une bonne décennie s’est écoulée. Aviez-vous besoin de vous recentrer pour pouvoir recommencer à créer ?
On n’a jamais arrêté de travailler, on a travaillé pratiquement tous les jours pendant cette décennie. On a fait trois ou quatre albums dont aucuns n’ont vu le jour car on en était pas suffisamment content en terme d’identité. Dans une certaine mesure, on a compris qu’on cherchait quelque chose qui n’existait pas. Cet épisode a été long, trop long. Quand on y repense, c’était une erreur de se diriger vers une pureté artistique mais c’est comme ça. C’est notre histoire et elle fait partie de notre parcours. A nous de rattraper le temps, et ça c’est possible. A nous de vivre la vie qu’on s’est imaginée.
On sent diverses influences dans vos morceaux, et d’ailleurs, en parlant de ça, qu’est ce que vous aimez musicalement, qu’est-ce qui vous inspire chez d’autres artistes ?
Dans un premier temps, on fait la musique qu’on a envie d’écouter. Les influences sont très variées, elles vont du rock progressif, au hip-hop, à la musique du monde, au classique, à la musique afro-américaine. On ne s’interdit rien. Ça balaye large, de Radiohead, Godspeed, James Brown, Miles Davis, Pink Floyd, Kery James, Eminem, Camille, Ghinzu, System of A Down. La liste est longue. La majorité de ces artistes ont une patte inégalable, un style propre, une personnalité bien distincte. Tout ce qu’on aime.
Et s’il n’y avait qu’une chanson à choisir pour surplomber toutes les autres, laquelle choisiriez-vous ?
Si on parle de Demago, Cinq minutes est un titre fort car il convoque l’être face au néant. Cette fin qui nous guette tous et qui implique de se penser soi comme empreinte, comme trace dans le gigantesque patchwork qu’on appelle l’humanité. Cette chanson est un témoignage de désir, de profondeur de vie, le fil et sa pelote. Il y a comme un voyage pendant ces cinq minutes, une ivresse. Un air chargé d’énergie, d’épaisseur, d’une conscience de soi poussé au firmament pour en donner un objet esthétique. La recherche de l’art dans quelque chose de formel.
On vous laisse juge de la puissance du titre « 5 dernières minutes » !
Dans quelles conditions sont écrites et composées vos chansons ?
Dans un premier temps, on compose chacun dans notre coin, en étant relativement solitaire. Dans un second temps, on s’envoie les morceaux. On échafaude, on bâtit, on détruit ou on valide les choses de l’autre. Après de multiples échanges de fichiers (qui peut être processus extrêmement long et épuisant), la dernière mouture s’effectue dans une session collective avec réunion du « bureau politique » (Maun& Bleach). Ensuite on finalise en studio et la chanson part au mix. Cela a l’air simple en quelques phrases mais ça l’est pas du tout.
On ressent que vous aimez particulièrement parler de la société dans vos titres, est ce dans celle-ci que vous estimez trouver la meilleure inspiration ?
La société est en effet au cœur de l’écriture car l’Homme est un animal social. Il s’enrichit de la multiplicité et des regards. Il partage des langues, des cultures, des différences. Tout n’est qu’altérité. A cet égard, nous sommes comme dans un poste d’observation, à disséquer la réalité qui nous interpelle. Les facteurs de désillusion et d’inquiétudes y sont foisonnants. C’est aussi pour cela que les thèmes abordés dans les chansons ne sont pas très drôles. La position qui est la nôtre observe un monde malade, un monde balafré au sein duquel il nous semble difficile de chanter l’amour par exemple. D’autres le font très bien, c’est parfait.
Si vous deviez résumer votre travail artistique en quelques mots, ce serait lesquels ?
Désir. Obstination. Plaisir. Détail. Nécessité. L’art est une morsure dévorante.
On a bien compris que d’autres projets sont à venir, pouvez-vous nous en dire davantage ?
On va sortir à la rentrée un deuxième E.P qui s’appelle « BATTEMENT » et qui est la suite du Cœur de l’Atome. On y retrouve toute l’urgence présente dans le travail du collectif. On a travaillé également sur des reprises de chansons qui nous tenaient à cœur qu’on va sortir tout prochainement et qui nous permettent de sortir de notre zone de confort. On travaille aussi sur un troisième EP qui est à l’état embryonnaire mais où la ligne artistique est déjà bien dégrossie. Le groupe est en ce moment dans une très bonne dynamique créative, et plus on fait, plus on a envie de faire!
Pour finir, concernant les lecteurs, fans de votre travail ou en devenir, que voudriez-vous leur dire ?
On voudrait évidemment les remercier de continuer à nous suivre. Ils vont bientôt se régaler d’un bon nombre de surprises. On espère sincèrement qu’ils apprécieront l’univers bien singulier de nos projets futurs. Le temps nous le dira.
Quelque chose à ajouter ?
M : Un petit conseil lectures d’un livre bouleversant « Jours Sans Faim » de Delphine de Vigan qui est un livre sublime sur la dualité entre le corps et l’esprit. Un ouvrage d’une profondeur qui frôle le génie en 120 pages. Une lecture douloureuse, intense qui fait de la littérature cet art si incontournable.
B :
Je vous conseille de découvrir d’autres titres de DEMAGO, disponibles sur différentes plateformes comme Youtube, Spotify, Deezer etc…
11 ans ! Qu’est ce que c’est long comme attente pour retrouver un groupe que l’on apprécie tout particulièrement et qui n’a pourtant fait ses preuves qu’au travers d’un seul album… mais pas des moindres !
En 2008 donc, DEMAGO débarque avec l’opus « Hôpital » qui renferme une des chansons que je préfère, toutes musiques confondues. Ce titre, c’est « Joe », qui me fait toujours autant vibrer qu’à sa première écoute datant d’il y a pas mal d’années maintenant, si vous avez bien suivi.
Alors, début 2019, convaincue que le groupe a abandonné toute idée de récidive, voilà que j’apprends que celui-ci prépare son retour par le biais d’un EP intitulé « Au cœur de l’atome » !
Teaser officiel de cet EP !
Honnêtement ? J’ai trouvé tous les titres de cet EP très bons, agréables à écouter, avec des paroles justes, à commencer par « Paris ne répond plus » que je vous conseille d’écouter, de découvrir et de savourer.
Pour autant, ce n’est pas le seul morceau à retenir, je vous l’ai dit, l’EP est très bon. Je fais une mention spéciale pour « 5 dernières minutes » qui frôle, à mon sens, le génie dont est capable le groupe. Une chanson qui va jusqu’au bout de sa démarche tant dans le texte que dans ses sonorités.
« Alors il ne restera plus rien… »
Si vous avez apprécié le voyage musical, dans ce cas, il me semble TRES important de préciser que l’EP « Au cœur de l’atome » n’est en fait que le début de l’histoire du retour de DEMAGO puisque c’est officiel, un second EP verra le jour dans le courant du mois de mai. Pour la date, il faudra encore un peu patienter, mais l’information a bien été lancé et je n’ai qu’une hâte, c’est de découvrir le contenu de ce nouveau projet. Et vous ?
Pour le coup, on ne se trouve pas nécessairement dans ce qui m’attire le plus en musique, du moins de prime abord, et pourtant il m’arrive d’être séduite par certains morceaux hors de ma zone de confort. D’ailleurs, c’est ce que je recherche la plupart du temps, la découverte…
Récemment, c’est Tessa B qui m’a apporté cette découverte justement. Et la subtilité a voulu que ce ne soit pas vraiment sa musique ou sa voix qui m’ont interpellée, mais plutôt la qualité du texte de sa chanson « Repose en paix ».
Vocalement, la jeune femme se défend bien, musicalement, c’est un style qui glisse tout seul, mais comme dit au dessus, ce sont bien les paroles qui se détachent complètement. Du coup, si vous avez déjà écouté le morceau sans avoir fait attention à celui-ci, je vous invite à vous y pencher de plus près…
Question clip, il est visuellement bien réalisé sans pour autant s’étendre en fioriture inutile. Rien d’exceptionnel mais complètement adéquat avec le thème de la chanson.
« Le spleen n’est plus à la mode », et pour cause, Angèle vient de dévoiler son tout nouveau clip qui sert de support au titre « Balance Ton Quoi » ! Complètement assumé, le morceau s’intéresse au sexisme…
L’intérêt du clip est qu’il ne se contente pas de mettre en avant la chanson, mais au contraire, il illustre parfaitement un fléau de notre société. Au travers de sa chanson qui paraît légère si on fait fi de ses paroles (car c’est bien connu, beaucoup de gens ne les écoutent pas), Angèle a su installer son message au travers des images.
La première fois que j’ai entendu la voix de Nach, ce fut lors de la sortie du single « Âme mélodique » qui a précédé la sortie de l’album baptisé, tout simplement, « Nach ». Le moins que l’on puisse dire, c’est que j’ai de suite accroché à son univers.
Alors quand j’ai su que l’artiste ferait son retour cette année, croyez bien que je suis restée aux faits de son actualité afin de ne pas en louper une miette. Et si la chanteuse ne dévoilera son nouvel opus que le 24 mai prochain, elle a déjà semé quelques miettes de celui-ci, grâce aux trois titres qui sont déjà disponibles. A commencer par l’excellent « Allô » !
Vendredi dernier, ce n’est pas un mais deux titres qu’elle a révélés au public, avec « Dans les yeux de ma mère » et « Mon tout à toi » !
Nach dispose d’un bel héritage familial puisqu’elle est issue d’une famille d’artistes… Si je vous dis Chedid ? Quoi qu’il en soit, elle n’a pas besoin de s’appuyer sur son nom pour faire transparaître son talent qui donne une certaine impatience de découvrir son album !
Vous ne la connaissez peut-être pas encore, pourtant son album est disponible depuis janvier dernier et il a retenu mon attention, notamment grâce à certains titres vraiment forts, bien écrits et agréables à l’écoute.
En 2016, la chanteuse dévoile son premier EP, intitulé « Presqu’un animal », avant de faire son grand retour en ce début d’année 2019 avec un premier opus baptisé « Sans le superflu » porté par l’excellent « Je suis bonne » !*
En outre, si l’univers de Marjolaine Piémont est arrivé jusqu’à moi, c’est avant tout parce qu’elle a collaboré avec l’excellent Vincent Baguian que j’ai eu la chance de voir en première partie de Zazie il y a quelques années déjà. Je ne saurais donc que trop vous conseiller d’aller découvrir sa musique, sa légèreté mais aussi ses mots légèrement grinçants par moment (écoutez donc « Vieille » pour en juger parfaitement !)
Oyé ! Oyé ! Alors là, nous allons parler d’une artiste que j’aime beaucoup et dont j’attends l’album depuis que je l’ai découverte. Il faut parfois être patient mais cette fois, c’est la bonne. Vendredi sera sur mer puisque Vendredi Sur Mer dévoilera son album le 22 mars prochain ! Mais connaissez-vous cette artiste ?
Découverte en 2017 avec le titre « Les filles désir » (Clip juste au dessus), j’ai de suite apprécié la voix précise, le phrasé particulier et l’univers musical de Vendredi sur mer. Suffisamment pour me donner envie d’en entendre davantage, j’ai donc apprécié l’écoute de son premier EP, puis des titres sortis ensuite… comme « Ecoute chérie » dévoilé en 2018.
Plus récemment, Vendredi sur mer a dévoilé la chanson « Chewing gum » qui m’a également convaincue.
Du coup, soyez au rendez-vous ce vendredi pour la sortie de son tout premier vrai album qui aura certainement droit, lui aussi, à un article s’il me convainc autant que les titres entendus précédemment !